3.1 Steve Berry : Cotton Malone

Exceptionnelement, les titres ne sont pas classés par ordre alphabétique, mais par dates de sortie.

 

J'ai séparé aussi les "hors-série" de celle du personnage récurrent qu'est Cotton Malone.

          
Série « Coton Malone » et assimilés :

 

 

Romans hors série :

 

 

 

 

Titre : Enigme Alexandrie

 

Auteur : Steve Berry

Edition : Presse Pocket (2010)

 

Résumé :

50 avant J.-C. : la bibliothèque d'Alexandrie, qui renferme le savoir de toute l'humanité, disparaît aussi soudainement que mystérieusement.

 

1948, Palestine : Georges Haddad, fils d'un érudit et combattant palestinien, reçoit la visite d'un étrange individu porteur de secrets, un Gardien.

 

2007, Copenhague : Cotton Malone, retraité du département de Justice américain, pensait pouvoir profiter de sa boutique de livres anciens. Mais une mystérieuse organisation kidnappe son fils et lui donne 72 heures pour retrouver Georges Haddad.

 

Malone doit, s'il veut sauver son fils, affronter tous les dangers pour retrouver Haddad, dont la connaissance des écrits disparus depuis plus de 2000 ans pourrait bien bouleverser la face du monde...

 

Critique :

Lorsque James Bond (sans les gadgets) et Indiana Jones se rejoignent...

 

"L’Enigme Alexandrie", c'est en fait la suite de "L’Héritage des Templiers", pour ceux que ça intéresse.

 

Véritable livre d'aventure, comme son prédécesseur, il m'a tenu en haleine jusqu'à la fin, même si le départ était un peu plus lent que le précédent, mais j'y reviendrai.

 

En ce qui concerne le personnage de Cotton Malone (qui me fait penser à Indiana Jones), je l'adore.

 

Très inventif , il arrive toujours à se sortir des pires situations.

 

D'autant plus que dans cette aventure, il n'est pas vraiment aidé puisqu'il doit supporter son ex-femme, qui n'est pas vraiment un cadeau.

 

Pourquoi son ex-femme est-elle là ?

 

Parce que le fiston s'est fait enlever !

 

Comment forcer quelqu'un à faire ce qu'il ne ferait pas en temps normal ? Vous lui enlevez ce qu'il a de plus précieux et vous le mettez au pied du mur.

 

C'est vous dire que Cotton va se remuer pour retrouver son gamin... Action et suspense se sont donné rendez-vous.

 

Et je ne vous parle même pas des nombreux complots qui concernent certains gouvernements jusqu’à l’énigmatique bibliothèque Alexandrie, (qui renfermait le savoir de toute l’humanité !)  disparue (ça me colle des sueurs froides, une biblio qui disparaît) aussi soudainement que mystérieusement..

 

Ce sont donc tous ces évènements qui vont le conduire à former un duo étonnant avec son ex-femme Pam (il ne manquait que Pim et Poum).

 

Comme je vous le disait, le démarrage est un peu lent, dû au bouleversement que provoque l’enlèvement de son fils mais aussi à cause du duo qu’il va devoir former avec Pam qui sera quelque peu handicapant.

 

Suite à cette mise en bouche un peu plus longue (limite tendancieuse, ma phrase), l’intrigue va prendre son rythme de croisière (qui ne sera pas celle qui s'amuse) et avancer assez vite.

 

Comme toujours, le suspense est à son comble avec l’enchaînement sur plusieurs plans. On ne s'ennuie pas vraiment dans le livre.

 

Attention, le nombre d’information à enregistrer est parfois assez importante, donc, commencez le roman à tête reposée, dans le calme et faites en sorte d'avoir de l'espace libre dans votre cervelle pour stocker la culture historique qui vous est livrée.

 

Par contre, grosses zones d'ombre sur un personnage important : Georges Haddad. C'est la fin, avec sa réaction ultime,  qui m'a laissé des zones d’ombres sur ses aventures à lui.

 

Pour le reste, l’intrigue est originale, très intéressante, le déroulement autour de la bibliothèque d’Alexandrie et l’agencement que s’est permis Steve Berry autour m’a comblée.

 

Une fois de plus, des notes en fin d'ouvrage sont présentes pour nous éclairer sur ce qui est vrai et moins vrai. Il vaut mieux, vu comment Berry raconte, on goberait bien tout avec grand plaisir.

 

C'est toujours un plaisir de retrouver Malone et dans cette enquête, il est face à une situation inhabituelle. 

 

Petit plus : nous le découvrons en tant qu’ex mari, avec les révélations sur son ancienne vie avec Pam.

 

Cela nous aide à comprendre ce personnage. Et quand j'apprécie un personnage, je veux en savoir plus sur lui !

 

Que dire de Pam, ex-madame Malone ?

 

Elle est un élément important de l’énigme. Sans elle, Malone ne se serait pas retrouvé embarqué dans cette affaire.

 

D’autre part, vu que dans le premier tome, on parlait très peu d’elle (et ça titille la curiosité) ce fut agréable de découvrir cette femme, son sale caractère, et qui, pour sauver son fils, se retrouve obligée de côtoyer son ex mari et les problèmes non résolus entre eux.

 

Mieux que cela : elle le soutient jusqu’au bout de l’énigme. Un coup de chance que le héros ne se prénommait pas Georges, on aurait dit "elle soutient Georges"... Humour de fin de semaine.

 

Pam est une femme courageuse, pas une gnangnante qui hurle dès qu'elle file un Panti. C'est elle aussi qui nous parlera de l’ancien Malone, de toutes les souffrances qu'elle a vécu à cause du métier qu'il exerçait, du comportement qu’elle avait avec lui, des motifs de leur séparation…

 

Un Berry à découvrir !

 

 

 

 

Titre : Le troisième secret


Auteur : Steve Berry

Edition : Cherche Midi (2006)

 

Résumé :

Avec ce thriller qui, selon The New York Times, "porte le genre à sa perfection", Steve Berry tisse une toile machiavélique autour du secret le mieux gardé de l'Eglise catholique : le troisième secret de Fatima. 1917, Fatima, Portugal.

 

La Vierge apparaît à la jeune Lucia et lui confie trois secrets. Les deux premiers sont rendus publics par le Vatican. Rien ne filtre sur le troisième secret, avant que Jean Paul II n'en livre en 2000 une " version officielle " immédiatement mise en doute.

 

2005, Rome, Vatican : le souverain pontife envoie son homme de confiance, monseigneur Michener, au fin fond de la Roumanie, afin de transmettre un message confidentiel à un vieux prêtre, le père Andrej Tibor. Michener découvre que celui-ci est l'homme qui a traduit pour le Vatican le troisième secret de Fatima.

 

Michener, accompagné de la belle journaliste Katerina, devra dès lors faire preuve de toute son habileté pour déjouer la conspiration à l'oeuvre et échapper à ceux qui, à l'ombre du Vatican, veulent à tout prix garder secrète la terrible vérité...

 

Car, si elle était dévoilée, les fondements mêmes de l'Eglise en seraient menacés.

 

Critique :

Le thriller ésotérique étant devenu à la mode, ce qui me satisfaisait, puisque j'apprécie fort le genre. Celui-ci datant de 2006, il fait partie des tous premiers que j'avais acheté.

 

Ici, pas de Cotton Malone, personnage récurent de l'auteur...

 

Dans ce roman, on a l'impression que Steve Berry a voulu s'engouffrer dans la brèche creusée par un certain "Da Vinci Code" en nous parlant du Vatican et de ses sombres secrets.

 

Pourquoi se croire obliger de surfer sur la vague ? Au fond, l’intrigue politique et la façon dont Berry nous décrit les rouages de la curie sont bien plus passionnants que la prétendue enquête qui, elle, est fort pâlichonne.

 

Si vous voulez en savoir plus, sachez que le livre nous plonge dans un secret que le Vatican cherche à tout prix à nous dissimuler, le coquin.

 

C'est un prêtre érudit qui va mener son enquête aux quatre coins de l’Europe, accompagné d’une jeune femme intrépide (oh, les vilains !). Oui, dans les romans ésotériques, toutes les jeunes femmes sont intrépides, savantes et toussatoussa. C'est une marque de fabrique, en quelque sorte.

 

Sans oublier les bons vieux ingrédients que sont les textes anciens... On peut en cacher des secrets, dans les textes anciens !

 

Dans ce livre, Berry aborde aussi la place de la femme dans l’Eglise, et, comme par hasard, nous ferons face à un religieux assassin qui travaille pour l’un des plus hauts dignitaires du clergé...

 

Oui, Steve Berry marche clairement dans les traces du "Da Vinci Code".

 

Il faut avouer aussi qu'il est difficile de ne pas marcher sur les plates-bandes de Dan Brown, étant donné qu'il a quasi tout abordé dans son roman.

 

Inconvénient ? Celui de Berry supporte mal la comparaison face à celui de Brown.

 

Certes, Berry aborde des thèmes plus qu'intéressants, notamment en ce qui concerne la réforme de l’Eglise catholique, sans compter que j'aime mieux son style d'écriture que celui de Dan Brown et que, contrairement à ce dernier, il ne se vautre dans aucune polémique, tout en faisant preuve d’une honnêteté intellectuelle et d’une rigueur historique.

 

Alors, c'est où que le bât blesse ?

 

Contrairement au "Da Vinci", ce roman manque cruellement de rythme et les quelques péripéties qui sont disséminées dans le récit pourraient en endormir certains.

 

Non, je ne me suis  pas endormie, il m'a bien plu, passionné, même, de par ses parties consacrées au Vatican, mais bon, un peu plus de peps n'aurait pas été du luxe.

 

L'intrigue se retrouve noyée parce que l'auteur philosophe un peu trop sur le thème de la foi et sur le mariage des prêtres, quant au suspense, il s’effiloche au fil des pages comme une pelote de laine sous les coups de griffes joueurs d'un chaton... Le suspense fini sur sa panse. Dommage.

 

Je me suis même demandée si j'avais vraiment envie de connaître ce fameux troisième secret, qui au final n’a rien d’inattendu.

 

Non, le secret ce n'est pas le nom de l'assassin de Kennedy, ni celui de la mort de Marilyn Monroe, encore moins celui du Père Noël...

 

 

 

 

Titre : L'Héritage des Templiers

 

Auteur : Steve Berry
Edition : Le Cherche midi (2007) / Presse Pocket (2009)


Résumé :

1118, Jérusalem, Terre sainte. Neuf chevaliers créent un ordre militaire, les « Pauvres Chevaliers du Christ ».

 

Le roi Baudoin II de Jérusalem leur cède pour résidence une partie de son palais, bâti sur les ruines du Temple de Salomon. Ils deviennent les « Chevaliers du Temple », puis les « Templiers ».

1307 : Jacques de Molay, le grand maître de l’ordre des Templiers, est arrêté sur ordre de Philippe le Bel et livré à l’Inquisition. Il garde le silence sur le déjà célèbre trésor des Templiers.

2006 : Cotton Malone, ex-agent du département de la Justice américaine, et son amie Stéphanie Nelle entrent en possession de documents troublants relatifs à la nature du trésor des Templiers.

 

Commence alors une quête à la fois historique, érudite et périlleuse, qui les mènera à Rennes-le-Château, cœur du mystère.

 

Petit plus : L’auteur du Troisième Secret nous offre, avec ce thriller ésotérique remarquablement conçu, un roman riche en détails historiques, qui développe une étonnante hypothèse quand à la vraie nature du fameux trésor des Templiers.

 

Plus de 2 millions d’amateurs de thrillers et de passionnés d’histoire ont déjà plébiscité à travers le monde ce roman, salué par Dan Brown et Katherine Neville, où ésotérisme, action et suspense se conjuguent à merveille.

 

Critique :

"Parfait pour les amateurs de thrillers comme pour les passionnés d'histoire. Une intrigue fabuleuse", disait la critique. Et je ne lui donne pas tort...

 

Les personnes qui me connaissent bien savent que certains ingrédients, dans un roman, me font saliver plus que d'autres.

 

Comme me dit toujours une amie : "Toi, tant que tu as une intrigue avec des cadavres, des Templiers, des Cathares, de l'Histoire et des Francs-maçons, tu ne te sens plus. Je ne parlerai même pas du fait si, en prime, ils ajoutent Sherlock Holmes, des vampires et autres bestioles".

 

Elle a bien raison ! J'aime ça. Chacun ses vices (et ses boulons).

 

Non, je vous rassure d'avance, tous les ingrédients cités au-dessus ne sont pas mis dans ce roman, et heureusement, sinon, il serait indigeste !

 

Histoire, Templiers, religion, action et complots : ce n'est déjà pas si mal, non ? Sans oublier le fameux trésor des Templier qui a tout d'un mystère ou d'une légende.

 

Légende ou pas, chasse au Dahu ou pas, ce mystérieux trésor a fait couler beaucoup d’encre et génère toujours de nombreux questionnements et hypothèses.

 

Dans ce roman d’aventures où la cause de l’ordre des «Pauvres Chevaliers du Christ» est présentée au lecteur, Steve Berry nous propose donc, en plat de résistance, une interprétation tout à fait intéressante de cette chasse au trésor et, en fin de compte, de la teneur même du trésor.

 

Voilà pour un p'tit aperçu de la carte...

 

Le menu me plaisait et je me suis installée à table pour savourer ce cocktail de saveurs qui me donnait plus qu'envie.

 

Non, ce ne fut pas l'indigestion, mais plutôt le bon gueuleton et j'ai re-signé pour la suite de ses romans. La cuisine me plaît, alors je fais toute la carte.

 

Le cuisinier Berry m'a bien scotché à sa table... heu, à son roman.

 

Ici, on commence sur les chapeaux de roue dès les amuses-gueules : un superbe prologue où Jacques de Molay, Grand Maître de l’Ordre du Temple, est soumis à la question.

 

Nous sommes en 1307 et la question n'a rien à voir avec celle dite "d'un champion". On peut même dire qu'il a flambé sept ans plus tard.

 

Et pour les cancres du fond de la classe, je conseille le moteur de recherche, si vous ne voyez pas de quoi je veux parler.

 

Ensuite, profitant du fait que les amuses-bouches m'avaient déjà bien préparé au repas, je suis passée à l'entrée.

 

Direction Copenhague (capitale du Dannemark pour les cancres du fond) où j'ai fait connaissance avec Cotton Malone (porter un prénom pareil, ce n'est pas coton, coton ! *rires* Cinq ans que je rêve de le faire, ce jeu de mot) et Stéphanie Nelle.

 

Pas de chance, un pique-assiette, un invité ô combien indésirable, qui, avant même que j'ai digéré, nous offrira une course-poursuite à l’issue tragique et étrange.

 

A peine le temps de reprendre mon souffle que l'on retourne directement dans l’action. Oulà, ils vont me faire transpirer, eux, avec toute cette action !

 

Pour la pièce maîtresse du repas, nous commencerons par suivre les personnages en parallèle, chacun de leur côté, avant de les voir se réunir lentement jusqu’aux révélations finales.

 

Les révélations, c'est le dessert, et il a tout d'une bombe (glacée)… Explosif !

 

Mais revenons sur les savoureux ingrédients que l'auteur nous a fait mijoter en cuisine.

 

Que vous sachiez aussi comment le tout fut servi.

 

Niveau cuisson de l'Histoire : le chef-coq Berry a fait un travail de recherche incomparable sur les Templiers et leur histoire, ainsi que sur Béranger Saunière et ce qui l’a entouré.

 

Le tout est servi à bonne température, sans que l'Histoire ne colle au fond de la casserole.

 

Les moindres détails historiques réels sont utilisés et respectés. Ils sont servis aussi sans exagération : un scénario historico/ésotérique brassé avec tant de savoir se doit d'être dégusté avec sagesse.

 

La fin du livre comporte même un petit plus : des notes de l’auteur qui font le point sur ce qui est avéré (certificat A.O.C), ce qui est supposé/supposable et ce qui est totalement inventé.

 

Toujours appréciable un petit geste du cuistot sur l'origine des ingrédients utilisés en cuisine. Ils ne sont pas tous originaires de l'usine du sieur Tricatel ! ("L'aile ou la cuisse" pour les retardataires du fond).

 

Ce qui fait tout la différence avec un certain auteur de ma connaissance que je ne citerai pas (Dan Brown pour ceux du fond qui ne suivent toujours pas) qui nous présentait presque tout comme réel et avéré, ce qui était loin d’être vrai.

 

L’intrigue de Berry est aussi prenante que celle de Brown,  mais Berry y gagne déjà plus en crédibilité et sérieux que Brown. Surtout niveau du personnage principal. Nous avons évité aussi le tapage médiatique...

 

Au niveau du service en salle, heu, de l’histoire : c’est  rythmé,  plein de suspense, bien mené et même si les grands classiques du genre sont présents, cela se laisse déguster avec plaisir.

 

Ben oui, le héros n'est pas une mauviette, mais un érudit de haut niveau rompu au combat (mais contrairement à Langdon, de Brown, ici, c'est "normal", il fut agent sur le terrain et pas prof).

 

L’organisation secrète est dirigée par un salaud ambitieux (qui veut devenir calife à la place du calife ? Non, pas vraiment), nous avons du traître dans le menu et des énigmes au kilo… Il y en a un peu plus, je vous l'laisse ?

 

Bref, des ingrédients classiques, vous me direz. Certes, mais je vous rétorquerai que la cuisson et l'assaisonnement sont très importants et que Berry maîtrisait son sujet.

 

Résultat : un plat très digeste qui remplit bien son rôle. Je me suis resservie !

 

Le cuistot nous sert donc une intrigue efficace, nous renvoyant aux fondements même de l’Église, ses idées sont explosives et donneront aux plus croyants des lecteurs du livre de quoi  polémiquer à la prochaine réunion des grenouilles de bénitier.

 

Quant à l'ultime révélation... Elle ne changera pas la face du monde, mais votre façon de voir le monde et la religion chrétienne. Parce que, si elle était vraie, elle pourrait bien changer le cours de l’histoire.

 

Tout à son honneur, l'auteur évite de sombrer dans le sensationnalisme, restant à l’intérieur de la fiction.

 

C'est ce mélange habile entre les évènements réels, les arrangés  et les imaginés qui nous offre un thriller de haute gastronomie pour tout lecteur qui apprécie le genre historique/ésotérique, plein de complots et de secrets.

 

Le style de l'auteur est fluide, efficace, il évite les longueurs indigestes et vous accroche rapidement. Vous voudrez toujours en savoir plus et vous vous  poserez régulièrement des questions.

 

Si vous êtes amateur de ce genre de gastronomie, je conseille chaudement. Si vous ne l'êtes pas, je ne puis que vous conseiller de vous mettre à d'autres cuisines et de les goûter toutes.

 

L’Héritage des Templiers est un thriller qui se respecte.

 

Une critique de presse disait aussi : "L'histoire religieuse telle qu'elle est envisagée dans Da Vinci Code paraît bien pâle comparée à la façon dont elle est appréhendée ici. Avec ce thriller vif et saisissant, Steve Berry porte le genre à sa perfection."

 

Dois-je en ajouter ou ceux du fond on tout compris ?

 

 

 

 

Titre : Le complot Romanov


Auteur : Steve Berry
Edition : Le Cherche midi (2011)


Résumé :

Moscou. Miles Lord, avocat américain et spécialiste de l’histoire russe, découvre un texte manuscrit remettant en cause toutes ses certitudes concernant l’histoire «officielle» de la mort des Romanov.

 

Lorsque Miles devient la cible d’une chasse à l’homme, il n’aura d’autre choix pour sauver sa peau que d’élucider les énigmes entourant la mort de la famille impériale.

 

Critique :

Une fois n'est pas coutume, dans ce roman, point de Cotton Malone, le personnage récurent de Berry, mais un avocat nommé Miles Lord.

 

Si, au départ, j'ai fait la grimace de ne pas retrouver l'ami Cotton, je me suis vite sentie en terrain connu avec Miles, que j'ai apprécié.

 

Nous sommes en Russie et une nouvelle ère peut commencer pour elle, avec l'arrivée au pouvoir d'un descendant des Romanov (rien à voir avec l'humoriste, Anne Roumanoff).

 

Ici, pas de Templiers ou de Cathares, ni de Franc-Maçons, mais un autre "truc" qui m'attire fortement : la Russie des Tsars, dont Nicolas II.

 

La Russie exerce, depuis toujours, sur moi ce que je nommerai une sorte "d'attirance/répulsion".

 

Il y a un moi un attrait et une irrésistible envie de la sillonner, de la découvrir car elle me fascine. Mon plaisir est de lire, un vendredi sur deux, dans le journal "Le Monde", les "lettres de Russie", écrites par la journaliste Marie Jego. Un plaisir sans cesse renouvelé de découvrir ce grand pays par la plume de cette dame et de pénétrer dans une partie de ses sombres arcanes du pouvoir.

 

Mais, a contrario, la Russie me donne des frissons. Surtout son pouvoir en place, ses dirigeants, la mentalité de certains habitants,  racistes de chez racistes (Miles Lord, Noir Américain, en fera les frais) et toute cette corruption qui a gangrené le système.

 

Malgré tout, à défaut de la visiter, j'aime la lire et ce roman de "fiction-historique" ma passionné plus que tout.

 

Découvrir l'Histoire de la Russie au travers de la recherche d'un descendant, en ligne directe, du Tsar Nicolas II, alors qu'une certaine organisation veut placer un descendant du côté de son frère, était une pure merveille de lecture.

 

Les esprits chagrins pourraient nous dire, en découvrant Miles Lors aidé par Akilina, jeune femme russe travaillant dans un cirque, que : "Un homme aidé d'une femme (chabadabada, chabadabada), à la poursuite d'une Quête, poursuivis par des tueurs, ça fait très Dan Brown et son Da Vinci Code".

 

Ne mélangeons pas ce livre avec les autres, voulez-vous ! Sinon, dès qu'un mec et une nana vont courir avec des tueurs aux fesses, directement, ce sera du Dan Brown ! Il y en a eu avant lui et il y en aura après lui. Miles Lord n'est pas le professeur Langdon, même s'il a quelques intuitions pour l'aider à trouver le fin mot de l'énigme.

 

Je sais aussi que ça peut faire tiquer que la jeune fille, qui ne le connaît pas, l'aide ainsi dans le train, mais, quand on n'aime pas le pouvoir en place, on lui met des bâtons dans les roues.

 

Tout à son enquête, Miles s'est engagé sur des chemins qu'il n'aurait pas dû prendre, la corruption faisant que le futur Tsar choisi soit un pantin et que tout le système soit plus pourri qu'une pomme oubliée dans un cartable, durant six mois.

 

Remontant la piste, tueurs aux trousses et une jeune femme russe pour l'aider, Miles va rencontrer des descendants des témoins de l'époque, dont un qui... héhé, je n'en dis pas plus.

 

C'est au travers de son récit que nous découvrirons ce qui s'est passé, le jour où l'on exécuta toute la famille royale.

 

Bien que je connaisse l'Histoire, j'ai espéré que le Tsar et sa famille s'en tire (mauvais jeu de mot, sans même le vouloir, lorsqu'on parle d'exécution au fusil).

 

Certes, Nicolas II n'était pas le meilleur, mais une mise à mort pareille, c'est barbare et inhumain (même le pire des dictateurs ne mérite pas ça, sinon, c'est se rabaisser à son niveau et nous valons plus que ça, non ?).

 

Ce passage là fut le plus prenant du livre.

 

Au final, bien que le héros soit Miles Lord, je peux vous dire que l'ombre des Romanov planait sur le livre et que c'était eux les véritables personnages clés du roman.

 

Ce roman m'a fait vibrer, savant mélange entre la Russie du dernier Tsar et celle de maintenant. Un sacré voyage bien dépaysant et instructif.

 

Sans compter que l'adrénaline monte dans les dernières pages.

 

En tout cas, j'ai passé un bon moment de lecture et j'ai eu du mal à le lâcher.

 

 

 

 

Titre : La Conspiration du Temple


Auteur : Steve Berry
Edition :  Le Cherche midi (2009) / Presse Pocket (2011)


Résumé :

323 avant J.-C. : après avoir conquis la Perse, Alexandre le Grand succombe à Babylone, dans le Sud de l'actuel Irak, des suites d'une étrange maladie.

 

D'abord transféré à Alexandrie, son corps embaumé a ensuite mystérieusement disparu. Et, en dépit des recherches des archéologues, le tombeau d'Alexandre reste introuvable.

 

Nombreux sont ainsi les mystères qui entourent sa disparition, auxquels va être confronté Cotton Malone, expert en manuscrits à Copenhague.

 

Lorsque la sépulture d'Alexandre devient l'enjeu d'un machiavélique jeu d'échecs géopolitique, Cotton, sur la trace de huit médaillons donnant les clés cryptées de l'emplacement du tombeau, devra déchiffrer de nombreuses énigmes afin de le localiser et de percer ses secrets.

 

De Venise jusqu'aux montagnes du Pamir, en Asie centrale, c'est une quête effrénée qui l'attend, alors que, dans l'ombre, une organisation secrète organise en silence un complot terrifiant.

 

Petit plus : A classer entre les ouvrages de Katherine Neville et ceux de Robert Ludlum, ce roman envoûtant et d'une efficacité redoutable, vendu à plus d'un million d'exemplaires outre-Atlantique, séduira autant les amateurs d'histoire que de thrillers.

 

Critique :

 

 

 

 

Titre : La prophétie Charlemagne


Auteur : Steve Berry
Edition : Le Cherche midi (2010) / Presse Pocket (2012)


Résumé :

An 1000. Aix-La-Chapelle. Othon III, roi de Germanie, pénètre dans le tombeau de Charlemagne, inviolé depuis 814. Parmi de nombreuses reliques, il y découvre un étrange manuscrit, couvert de symboles inconnus.

1935. Allemagne. Himmler crée un groupe spécial d'archéologues et d'ésotéristes chargés de se pencher sur les racines de la race allemande, des Aryens aux chevaliers teutoniques.

 

Dans la sépulture d'un proche de Charlemagne, ceux-ci trouvent un manuscrit montrant les mêmes symboles que ceux découverts neuf siècles plus tôt à Aix-la-Chapelle.

2008. Afin d'élucider la mort mystérieuse de son père, Cotton Malone va devoir déchiffrer les énigmes entourant ces deux manuscrits.

 

Du cœur de l'Allemagne aux glaces de l'Antarctique, en passant par un monastère de la région de Toulouse, c'est un puzzle passionnant qui l'attend, à travers l'histoire, les cultures et les civilisations.

Petit plus : Avec cette nouvelle aventure de Cotton Malone, vendue à plus de dix millions d'exemplaires à travers le monde et qui, selon "The New York Times", « porte le genre à sa perfection », Steve Berry nous livre son chef-d'œuvre.

 

Fourmillant de détails, depuis le formidable bouleversement du savoir à l'époque de Charlemagne jusqu'aux expéditions nazies au pôle sud et au Tibet, ce roman exceptionnel ensorcelle le lecteur de la première à la dernière ligne.

 

Critique :

 

 

 

 

 

Titre : Le Musée perdu


Auteur : Steve Berry
Edition : Le Cherche Midi (2010) / Presse Pocket (2011)


Résumé :

Surnommée " la huitième merveille du monde ", la Chambre d'ambre a été offerte en 1716 par le roi de Prusse au tsar de Russie.

 

D'abord installée au palais de Catherine, près de Saint-Pétersbourg, elle fut ensuite dérobée par l'armée nazie lors de l'invasion de Leningrad, transportée à Kônigsberg, avant de se volatiliser en 1945.

 

Cette disparition constitue l'un des plus grands mystères du monde de l'art. Malgré toutes les recherches des collectionneurs, historiens et chasseurs de trésors, elle n'a, en effet, jamais été retrouvée.

 

C'est à cette énigme que va être confrontée Rachel Cutler, juge à Atlanta, lorsque son père, un rescapé de Mauthausen d'origine russe, meurt dans d'étranges circonstances, Iaissant derrière lui les clés d'un secret qui l'a hanté toute sa vie. Sur les traces des oeuvres d'art volées par les nazis, Rachel va mener à travers l'Europe une quête à la fois historique, érudite et périlleuse qui va la conduire à affronter les nombreux mystères de la Chambre d'ambre.

 

Petit plus : On retrouve dans ce roman de Steve Berry, antérieur à la série des Cotton Malone, tout ce qui fait le succès international de l'auteur, un sens de l'intrigue remarquable allié à une véritable érudition.

 

De quoi ensorceler le lecteur de la première à la dernière ligne !

 

 

Critique :

 

 

 

 

 

Titre : Le monastère oublié


Auteur : Steve Berry 
Edition : Cherche Midi (2012)


Résumé :

Avec cette nouvelle aventure de Cotton Malone, Steve Berry tisse une toile machiavélique autour du secret ésotérique le mieux gardé de la République populaire de Chine.


1974, province du Shaanxi. En creusant un puits, des paysans trouvent d’étranges statues enterrées.

 

Appelés sur place, des archéologues mettent alors au jour l’incroyable mausolée de Qin, premier empereur de Chine, qui s’étend sur 56 kilomètres carrés et renferme une armée de 7 000 soldats et chevaux en terre cuite, gardiens du tombeau. Plus de trente-cinq ans plus tard, le contenu exact du tombeau n’a toujours pas été rendu public par les autorités chinoises, qui, aujourd’hui encore, interdisent l’accès de ce site archéologique pourtant unique au monde.


2012. Cotton Malone reçoit un e-mail inquiétant : son amie Cassiopée Vitt a été kidnappée après avoir dérobé un objet d’art très rare. Les quelques indices dont il dispose le conduisent vite au beau milieu de la Chine.

 

C’est le début d’une aventure passionnante qui va le mener sur la piste des mystères du mausolée de Qin, puis, à la frontière sino-pakistanaise, au cœur d’un monastère oublié, perdu dans les montagnes, siège d’une confrérie secrète.

« Avec ses thrillers palpitants, Steve Berry fait preuve d’un véritable don pour entrelacer le présent et l’histoire de la manière la plus intrigante qui soit. » Harlan Coben.

 

 

 

 

 

Titre : Le mystère Napoléon (A acheter !)

Auteur : Steve Berry
Edition : Le Cherche midi (2011)


Résumé :

Lors de sa mort en 1821, à Sainte-Hélène, Napoléon emporta bien des secrets dans sa tombe.

 

Durant ses années de conquête, il avait en effet eu accès à de nombreuses richesses mais aussi à des archives occultes, en particulier celles du Vatican et des Chevaliers de Malte.


C'est à la quête d'un des secrets de l'Empereur, peut-être le mieux gardé, que se lance cette fois Cotton Malone.

 

Pour quelles raisons Napoléon a-t-il, peu de temps avant sa mort, demandé à son fidèle serviteur Saint-Denis de remettre à son fils un ouvrage consacré aux royaumes mérovingiens ?

 

Quels sont les secrets que renferme ce livre ? Et qu'en est-il de ces mystérieux documents que se sont disputés dans l'ombre l'Empereur et son ancien complice, devenu son ennemi juré, le comte Pozzo di Borgo ?


Petit plus : Du Paris historique à la tour Santa Maria au Cap Corse en passant par un mystérieux château de la Loire, Steve Berry nous propose encore une fois un fabuleux voyage en compagnie de Cotton Malone, plein de mystères, d'énigmes et de retournements.

 


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