4.12 Maxime Chattam

 

Maxime Chattam et Maxime Williams sont des pseudonymes de Maxime Guy Sylvain Drouot, romancier français, né le 19 février 1976 à Herblay dans le Val-d'Oise, qui, suite à des études en criminologie, s'est spécialisé dans le roman policier.

 

Début 2000, il s’attelle à la rédaction de L'Âme du mal qu’il achève à l’automne 2001 et qui est publié en 2002 par Michel Lafon. Suivent In Tenebris et Maléfices.

 

Il présente L'Âme du mal à Michel Lafon, un éditeur orienté exclusivement vers les thrillers américains. Cet éditeur décide de miser sur lui.

 

Signé du pseudonyme de Chattam, en référence à une petite ville de Louisiane, le livre crée la surprise et conquiert rapidement un public.

 

Des critiques saluent ce jeune auteur français qui, pour eux, renouvelle de façon spectaculaire le genre, rompt avec la tradition du polar à la française.

 

  • L'âme du mal : Trilogie du mal - 1
  • In tenebris : Trilogie du mal - 2
  • Maléfices : Trilogie du mal - 3
  • Le cinquième règne
  • Le Sang du temps
  • Les Arcanes du chaos : Le Cycle de l'homme 1
  • Prédateurs : Le Cycle de l'homme 2
  • La Théorie Gaïa : Le Cycle de l'homme 3
  • La Promesse des ténèbres

 

 

 

 

 

Titre : L'âme du mal (Trilogie du Mal - 1)

 

Auteur : Maxime Chattam

Edition : Presse Pocket (2004)

 

Résumé :

Pas plus que sa jeune assistante, l'inspecteur-profileur Brolin ne pense que les serial killers reviennent d'outre-tombe. Fût-il le monstrueux bourreau de Portland qui étouffait et vitriolait ses victimes avant de les découper avec précision. Mais le bourreau est mort et le carnage se poursuit, identique : un même rituel horrible. Le nouveau tueur agit-il seul ou fait-il partie d'une secte ? Pure sauvagerie ou magie noire ?

 

Brolin a peur. Cette affaire dépasse tout ce qu'on lui a enseigné. S'immerger complètement dans la psychologie d'un monstre, le comprendre afin de le cerner et de prévoir ses crimes, devenir un monstre soi-même, tels sont les moindres risques de son métier.

 

On dit au FBI qu'il s'en faudrait d'un rien pour qu'un bon profiteur aille rejoindre la galerie de ses pires clients. Peut-on impunément prêter son âme au mal ?

 

Critique :

Ce livre m'avait été offert par une amie, pour mon anniversaire d'il y a quelques années. Sa phrase avait été : "Je pense que tu vas aimer, moi, en tout cas, j'ai adoré et comme je te connais, tu vas adorer aussi ce genre de thriller. C'est le premier de la trilogie du mal".

 

Oui, mes amies me connaissent bien ! Pas besoin de plus pour comprendre qu'un livre pareil, je me sentirais comme un poisson dans l'eau.

 

Pas de temps mort, scènes de crimes détaillées sans abuser du gore, des personnages agréables, bien travaillés, dont nous faisons la connaissance pour une enquête dont l'inspecteur Joshua Brolin est le héros après avoir tué le Bourreau de Portland et sauvé sa victime.

 

Ensuite, un an plus tard, le retour lorsque des meurtres ressemblants traits pour traits à ceux commis par le Bourreau de Portland. Serais-ce son fantôme ou un vilain copieur ?

 

Juliette Lafayette et Brolin vont enquêter sans savoir qu'ils courent droit en Enfer...

 

Dans ce roman, l'auteur se transforme en professeur et instruit ses lecteurs. Vu que je suis toujours avide de ce genre de précisions, elles ne m'ont pas dérangées.

 

J'ai apprécié la description des ressorts des enquêtes de police scientifique ou de la psychiatrie criminelle. Il faut que je vous précise qu'à l'époque où je l'ai lu, les séries américaines telles que "Les Experts" ou "Esprits Criminels" n'existaient pas...

 

Par contre, lorsque Joshua Brolin se met dans la peau du tueur en série, après les premiers meurtres et nous dresse le portrait  physique et psychique très précis du tueur, là, je ne sais pas si c'est réellement possible. Je parierais que non, mais nous sommes dans un roman, tout est possible !

 

Ce premier opus de la trilogie était bien ficelé, j'avais eu ma dose de frisson et de suspense, mon coeur avait eu des palpitations et mon premier geste, lorsque j'eus fini ce premier opus, fut d'acheter la suite.

 

 

 

 

Titre : In Tenebris (Trilogie du Mal - 2)


Auteur : Maxime Chattam

Edition : Presse Pocket (2004)

 

Résumé :

Des dizaines et dizaines de personnes ont disparu à New York dans des circonstances étranges. La moitié d’entre elles n’a pas été retrouvée. Julia, elle, l’a été. Elle est découverte vivante, scalpée dans un parc. Sa photo figure au milieu d’une soixantaine d’autres …

Jeune détective à Brooklyn, Annabel O’Donnel prend l’enquête en main, aidée par Joshua Brolin spécialiste des tueurs en série. Quel monstre se cache dans les rues enneigées de New York ? Et si Julia avait raison ? Si c’était le diable lui-même ? Ce mystère , ce rituel …

 

Critique :

Deuxième tome de la "Trilogie du Mal" et plongée dans l'Horreur avec un grand H.

 

Une femme est retrouvée nue dans un parc et elle a été scalpée. Oui, ça commence fort avec Chattam. Esprits forts sensibles, passez votre chemin et ne lisez pas le roman. Esprits mieux accrochés, allez-y, vous ne serez pas déçus ! Je précise pour ceux qui entre les deux balancent, pas de quoi faire des cauchemars.

 

Dans ce roman, nous faisons connaissance avec Annabel O'Donnel, une jeune détective afro-américaine et qui sera chargée de l'enquête avec son collègue. La piste du coupable sera vite trouvée.

 

Mais le "plus pire", c'est que chez le coupable que je ne nommerai pas, on retrouve trois cadavres de femmes scalpées.

 

Notre sioux collectionneur de perruques assez macabres possède, en outre,  67 photos de visages figés dans une expression d'épouvante. Mais c'est où qui sont, ces corps ?

 

Hé, hé, voilà de quoi  foutre les chocottes à nos policiers et de quoi faire augmenter le rythme cardiaque du lecteur qui n'a pas envie de lâcher ce livre.

 

Notre inspecteur  Brolin, croisé dans le premier tome et grand spécialiste des tueurs en série devant l'Eternel, se retrouve à prêter "officieusement" main forte à Annabel. Et allez, un nouveau ticket aller-simple pour l'Enfer et tout son cortège de noirceur humaine… Doivent aimer le voyage pour le refaire une seconde fois...

 

De nouveau l'auteur mélange les ingrédients afin de nous donner un roman qui nous fiche la trouille.

 

Dans le désordre nous avons : du suspense, de l'action, pas de temps mort, des cadavres, de l'hémoglobine à foison, une plongée dans les desriptions les plus morbides,... Que du beau linge, quoi !

 

J'ai bien essayé de faire fumer mes deux neurones et de déduire le nom de l'assassin...

Mais comment ais-je pu être aussi naïve de croire que j'allais trouver ?

Bluffée ! Magnifiquement en plus.

 

Hitchcock avait une série de romans avec des titres forts évocateurs du style "Histoires à ne pas lire la nuit" ou "Histoires à lire toutes portes closes" et bien, je ne peux que vous conseiller de faire pareil avant d'entamer la lecture de In Tenebris : allumez toutes les lumières et verrouillez vos portes et fenêtres.

 

Chattam est un grand sadique, ses découpages de chapitre sont diaboliquement mal placés, faisant monter votre angoisse crescendo car vous ne vous doutez pas le moindre du monde de ce qu'il va y avoir dans le chapitre suivant.

 

 

Titre : Maléfices (Trilogie du Mal - 3)


Auteur : Maxime Chattam
Edition : Presse Pocket (2005)


Résumé :

Une ombre inquiétante rôde dans les forêts de l'Oregon, là où se passent parfois des choses dont nul homme ne devrait rien savoir. C'est d'abord un employé de l'environnement qui est retrouvé mort, le visage horrifié. Aucune trace du criminel...

 

Dans le même temps, des femmes disparaissent en pleine nuit, pendant le sommeil de leur époux. Pas de trace d'effraction dans les maisons...

 

Et puis se répand une épidémie singulière, du jamais vu : les foyers de Portland sont envahis par des araignées aux piqûres mortelles. Les victimes s'accumulent et la psychose s'intensifie.


Et s'il n'y avait qu'une seule et même personne derrière tout cela ?
Un être pas comme les autres.
Peu à peu, on commence à murmurer le pire...

Et s'il n'était pas humain ?


Joshua Brolin et Annabel O'Donnel s'immiscent dans l'enquête. L'ex-profiler du FBI et la détective new-yorkaise vont entrer dans la toile et faire face à l'impensable.


Une nouvelle génération de tueur.

Lorsque le suspense rencontre la pire de nos peurs..

 

 

 

Critique :

Il était une fois, dans une clairière au fin fond d'une forêt sauvage... Non, pas une belle princesse, mais tout simplement le cadavre d'un employé de l'environnement (qu'est-ce qui est vert et qui pue au fond des bois ? Un écolo mort), figé pour l'éternité dans une mimique de terreur. Et si je vous en parle, c'est parce qu'on vient de le retrouver et que c'est le point de départ de l'enquête...

 

Vous en voulez un peu plus pour aiguiser votre appétit du gore ? La base de son cou est enflée, comme s'il portait trace d'une morsure d'animal. Un vampire ? Non plus.

 

Peu après, suite à des indications anonymes, c'est un second cadavre que les policiers découvrent en pleine nature (délation, quand tu nous tient), soigneusement emballé dans ce qui ressemble à un cocon de toile d'araignée, le visage recouvert d'une expression d'horreur. Spiderman serait-il un tueur en série ?

 

En ville, de nombreuses personnes sont mordues par des araignées venimeuses. Une peur panique déferle alors : quel dangereux psychopathe se cache derrière ces actes monstrueux ?

 

Joshua Brolin, détective privé et Annabel O'Donnel, de la police de New-York, prennent l'enquête en main et se lancent à la poursuite de Peter Parker... Mais non, Spiderman n'a pas viré du côté obscur de la Force ! Il est innocent.

 

Jean-Marie Bigard m'avait fait rire avec sa peur panique des chauves-souris.

 

Chattam a failli faire de moi une arachnophobe ! Ce que je ne suis pas. Mais encore un peu, et j'aurais hurlé à la moindre malheureuse araignée croisée. Sacré tour de force de la part de l'auteur...

 

Cet troisième opus a aussi le morbide qui colle aux pages, le glauque qui dégouline des chapitres, ce que j'aime.

 

Les descriptions de cadavres sont un must pour moi (non, je ne me soigne pas), l'auteur m'a emmené avec lui dans les salles d'autopsie, aux côtés de médecins légistes, l'odeur de putréfaction en moins.

 

Les descriptions sont crues, oui, âmes trop sensibles, passez des pages, descriptions assez techniques (embêtant pour le lecteur qui n'aime pas trop les détails, un régal pour ceux qui sont aussi malade que moi).

 

Bref, une fois de plus, c'est un ticket aller-simple vers l'Enfer, l'Horreur, l'Insoutenable et tout le reste qui macère dans le glauque. J'adore. J'ai adoré le livre et la trilogie m'a donné mon quota de sueurs froides, d'interrogations, de questions, de creusement de méninges pour tenter de découvrir le pourquoi du comment, mais peine perdue, j'y suis pas arrivée.

 

Chattam nous offre une intrigue sophistiquée et pas piquée des vers. Beaucoup de science aussi, mais ce n'est pas un problème pour moi, j'ai toujours aimé les sciences.

 

La cerise sur le gâteau : le tueur en série est un quelqu'un qui prendra la peine de vous faire vivre sa scène de crime, avec tous les détails qui vont avec. Mais pourquoi emballe-t-il les corps dans des cocons d'araignées et les place-t-il à proximité de l'eau ?

 

Entre nous, vous saviez que le fil d'une araignée était aussi solide, vous ? Pas un tout seul, mais des milliers vous donnent quelque chose de très solide. Spiderman vous le confirmera... et Brolin vous réalisera le profilage du tueur.

 

De nouveaux un roman où le mystère, l'enquête, l'énigme m'ont plus que captivée. Difficile de poser le livre sans aller jusqu'au bout.

 

Fin passionnante et cette trilogie m'a vraiment séduite, conquise.

 

J'vous avais déjà dit que j'ai douté tout au long de l'identité du tueur ? Non ? Et bien, c'est fait.

 

Extra cette trilogie pour tous les passionnés des scènes de crimes et des criminels tendance "barjo".

 

 

Titre : Le cinquième règne


Auteur : Maxime Chattam

Edition : Presse Pocket

 

Résumé :

Ils auraient dû se méfier.

 

Respecter le couvre-feu instauré depuis le meurtre du jeune Tommy Harper, retrouvé étranglé près de la voie ferrée.

 

Reposer ce vieux grimoire poussiéreux tant qu'il était encore temps. Et surtout... ne pas en tourner les pages.À présent, Sean le rêveur et sa bande vont devoir affronter le Mal absolu : à Edgecombe, petite ville tranquille de Nouvelle-Angleterre, les éléments se déchaînent, de nouveaux adolescents disparaissent et de mystérieux hommes au charisme effrayant font leur apparition...

 

Et si ce livre maudit détenait la clé du plus effroyable mystère de l'humanité ?

 

Cet ouvrage a reçu le prix du roman fantastique du festival de Gérardmer.

 

Critique :

Ce livre, je l'avais grandement apprécié et même recommandé à une amie (pas celle qui m'avait offert "L'âme du mal"). Elle, elle n'vait pas apprécié du tout le roman.

 

Pourquoi ? A cause de l'élément fantastique qui s'y trouve. Oui, elle n'aime pas le fantastique, cette amie là. Tout le contraire de l'autre qui elle, tout comme moi, adore le fantastique et la terreur.

 

Oui, mon amie est une indécrottable cartésienne au milieu de deux autres qui ne le sont pas... je parle du point de vue lecture.

 

Moi, l'élément fantastique, j'avais adoré.

 

L'histoire, je ne m'y attendais pas du tout et j'avais été agréablement surprise de la tournure qu'avait prise l'aventure.

 

De plus, nous sommes en compagnie de jeunes gamins, d'où l'impression d'être en train de lire un livre "jeunesse" mais sans en être un, parce que destiné à un public d'adultes sans aucun problème.

 

Pas vraiment de temps mort, les chapitres s'enchaînent à une vitesse folle, les pages du livre diminuent à vue d'oeil... J'ai toujours gardé cette envie de poursuivre l'aventure pour comprendre, pour savoir ce qui allait arriver, j'ai frissonné aussi, parce que les personnages principaux sont très attachants.

 

Par contre, dans le livre, il y a cette dichotomie très forte entre le Bien et le Mal. Pas question que le Mal soit un peu Bien ou vice-versa. Non.

 

Hormis cette petite remarque, j'avais passé un excellent moment avec ce livre qui m'avait laissé avec des étoiles dans les yeux et un "waw" à la fin de ma lecture.

 

 

 

 

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